Écritures sain(t)es
« Depuis ta tendre enfance, en effet, tu connais les saintes Écritures ; elles peuvent te donner la sagesse qui conduit au salut par la foi en Jésus Christ. » (2 Timothée 3, 15)
Agir avec bonté, pour le bien commun s’apprend. L’éducation devrait servir à préparer et à équiper la jeunesse pour vivre et poursuivre la paix. La paix, telle cette richesse d’un cœur nourrit par l’amour reçu et donné. Un amour qui sait dénoncer le mal, corriger les erreurs et éclairer la confusion. À défaut de cela, on trompe les autres en se trompant soi-même.[1]
On sait bien que la maxime « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » rendue célèbre par Jean Yanne[2] est un leurre. S’agit-il donc de baisser les bras en se disant que ce n’est pas une goutte d’eau qui transformera le monde en oasis ?
« Demeure ferme dans ce que tu as appris… »[3] écrit Paul à son fils spirituel Timothée.
Le catéchisme, terme en désuétude et soupçonné parfois de tous les maux, est une noble tâche comme toute éducation. Au retour d’un week-end avec une septantaine de catéchumènes de quatorze à seize ans, on mesure le potentiel d’un enseignement biblique sain, équilibré et honnête. Dans le respect de l’intégrité des personnes et l’authenticité de relations justes, le catéchisme est un pari pour un avenir plein de promesses.
Si les Écritures sont réellement « utiles pour enseigner la vérité, réfuter l’erreur, corriger les fautes et former à une manière de vivre conforme à ce que Dieu demande »[4], elles ne doivent pas rester lettre morte. La sagesse qui s’en dégage éclaire la marche chrétienne. Le salut par la foi en Jésus Christ est cette voie étroite qui consiste à progresser en recherchant inlassablement le bien, en renonçant au mal, à la coercition et à la violence.
[1] 2 Timothée 3, 13
[2] « Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil » est une comédie satirique réalisée par Jean Yanne et sortie en 1972.
[3] 2 Timothée 3, 14
[4] 2 Timothée 3, 16