La voix de la nature

« Je ferai des montagnes et des collines un désert, j’en dessécherai toute la verdure ; je changerai les fleuves en îles et je dessécherai les étangs. » (Esaïe 42, 15)

L’autre jour, au cours d’une conversation, quelqu’un me disait comment il percevait la voix de Dieu au travers des évènements et des bouleversements qui secouent la nature. La terre, l’eau, l’air et le feu seraient-ils des messagers divins ?

Dans le passage du livre du prophète Ésaïe cité en tête, il y est aussi question d’une parole de l’Éternel, « celui qui crée le ciel et qui le déploie, celui qui étale la terre et ses productions, celui qui donne la respiration à ceux qui la peuplent et le souffle à ceux qui la parcourent. »[1]

Mais qui écoute encore la voix de Celui qui a fondé la terre et le ciel ainsi que celle de son serviteur ? Serions-nous devenus sourds et aveugles ? Et voilà qu’un appel retenti : « Sourds, écoutez ! Aveugles, regardez et voyez ! »[2]

La cécité et la surdité spirituelle sont de toutes les époques. Actuellement, malgré la médiatisation des alertes météos et autres actualités des intempéries, canicules, incendies, tsunamis, séismes ou éruptions qui frappent la planète, pas sûr que les êtres humains entendent.

En effet, hier comme aujourd’hui, le serviteur de l’Éternel « ne crie pas, il n’élève pas la voix, il ne se fait pas entendre dans les rues. »[3] Et pourtant le prophète discerne que sa parole imposera loyalement l’équité aux nations.

« Qui parmi vous prêtera l'oreille à cela ? Qui prêtera attention, pour écouter à l'avenir ? »[4]

Le temps est venu d’écouter la voix du serviteur Jésus-Christ, le messager envoyé pour nous dévoiler le seul projet qui ait un avenir sur cette planète : l’amour et le respect du Créateur et de toutes ses créatures.

[1] Esaïe 42, 5

[2] V. 18

[3] V. 2

[4] V. 23

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