“pro et anti…”

Car c’est lui qui est notre paix, lui qui a fait que les deux soient un, en détruisant le mur de séparation, l’hostilité. (Ephésiens 2, 14)

L’hostilité entre les nations, entre les gens, entre les diverses communautés au sein d’un même pays semble s’accroître. Les crises favorisent l’exacerbation des affirmations identitaires et le développement des oppositions entre « pro et anti ».

La fin annoncée de la « Question jurassienne[1] » avec le choix démocratique des Prévôtoises et Prévôtois[2] ce week-end, reste encore à être démontrée. Mais l’attitude et les déclarations des deux camps laissent plutôt présager la pacification d’un conflit vieux de plus de septante ans.

La croix et le sang du Christ signifie la destruction possible de tous les murs que l’humanité érige, le franchissement de toutes les lignes de démarcation, pour se reconnaître les uns les autres comme enfants d’un même Père. La croix du Christ est un « acte politique » d’un Dieu qui se donne pour permettre l’irruption de la paix partout et en tous.

Et si pour Pâques, nous prenions au sérieux cette réalité spirituelle pour agir dans nos familles, nos communautés, nos lieux de vie et d’activité comme des artisans de paix et des bâtisseurs d’amour ? En Jésus-Christ, Dieu crée une seule humanité nouvelle !

[1] https://fr.wikipedia.org/wiki/Question_jurassienne

[2] Habitantes et habitants de Moutier en Suisse.