Une porte ouverte…

20210405_144019.jpg

Après cela, je vis une porte ouverte dans le ciel. (Apocalypse 4, 1)

Il a été donné à Jean, l’auteur du livre de la révélation, l’Apocalypse, de voir une porte s’ouvrir sur la réalité céleste. Il a consigné ses visions dans un livre destiné aux Églises de son temps et de tous les temps. Ces révélations divines devaient servir à encourager, éclairer et fortifier les croyants face à « la grande tribulation ».

Cette « grande détresse » correspond à une somme d’épreuves avec des guerres, des catastrophes naturelles et des persécutions.

Pourtant dans ce contexte d’effondrement et de dissolution, la réalité première et dernière n’est pas la mort ou la destruction. La porte ouverte dans le ciel, au début du livre, laisse entrevoir un trône inébranlable. La révélation que Jean a reçue est que l’histoire du monde n’est et ne sera jamais hors contrôle. Le Créateur reste souverain sur le monde qu’il a créé.

Les croyants ne sont donc ni vraiment des optimistes ni des pessimistes. Ils sont davantage des gens éclairés par une personne : Jésus-Christ. Ce fils d’homme que Jean a vu et qu’il a entendu dire : « N’aie pas peur ! Je suis le premier et le dernier. Je suis le vivant. J’étais mort, mais maintenant je suis vivant pour toujours. Je détiens le pouvoir sur la mort. »[1]

A l’époque de Jean, l’oppresseur était l’empereur Domitien. Il persécutait l’Église et se faisait appeler “Dominus et deus noster” (notre Seigneur et notre Dieu). En recevant cette vision, Jean voit les circonstances menaçantes sous un autre angle: C’est le Ressuscité qui règne et c’est lui qui est “notre Seigneur et notre Dieu”[2].

Cette révélation s’enracine dans la profondeur de l’être et déploie ses effets dans la manière de vivre du croyant. Les circonstances n’ébranlent pas Dieu et la confiance qui s’en dégage pousse à être actif dans l’espérance !


[1] Apocalypse 1, 12-19

[2] Apocalypse 4, 11 ; voir également Jean 20, 28

Précédent
Précédent

Tiens-toi debout !

Suivant
Suivant

Suivre…