Danger de mort
« Et nous-mêmes, pourquoi à tout moment sommes-nous en danger ? » (1 Corinthiens 15, 30)
L’œuvre Fronteras de l’artiste Jose Luis Pascual qu’on découvre en parcourant la Balade de Séprais[1] et ses sculptures en plein air est saisissante. Elle reflète le drame d’une humanité toujours en proie au danger de mort. Elle illustre aussi le destin tragique de ceux qui continuent de mourir derrière les barbelés des frontières et autres murs de haine qu’on érige sans cesse.
Cela nous renvoie au contexte présent où l’hostilité, la violence, la xénophobie et l’antisémitisme sont exacerbés. Et beaucoup de gouvernants eux-mêmes donnent le pire des exemples en usant des discours menaçants et provocateurs. Avec la caisse de résonance maligne des réseaux sociaux et des médias, la majorité des populations suivent ce courant mortifère. Au point où le racisme devient une chose normale, la xénophobie un mal dont on ne guérit pas.
Le monde est malade et il peut nous paraître désespérant à bien des égards.
La Bible révèle que la mort découle du péché, ce mal endémique qui nous atteint tous. Les mots de l’apôtre Paul l’expriment ainsi : « …vous étiez autrefois engagés (dans le péché), quand vous suiviez le dieu de ce monde, le Prince qui s’interpose entre ciel et terre, l’esprit qui agit maintenant parmi les rebelles… »[2]
S’il parle d’un « autrefois », c’est qu’il y a eu changement. Et ce qui permet cette conversion, c’est le Christ. « C’est lui, en effet, qui est notre paix : de ce qui était divisé, il a fait une unité. Dans sa chair, il a détruit le mur de séparation : la haine. »[3]
Le monde et nous avons urgemment besoin de (re)trouver le chemin de la paix du Christ !
[1] Le village de Séprais dans le Jura propose un musée de sculptures en plein air le long d’un parcours nommé « La Balade de Séprais ».
[2] 1 Corinthiens 15, 2
[3] 1 Corinthiens 15, 14