Des feuilles mortes

« Plus de raisins à la vigne, plus de figues au figuier, les feuilles se flétriront ; ce que je leur avais donné, ils l'ont galvaudé. » (Jérémie 8, 13)

Alors que la vingt-septième conférence internationale sur le climat (COP27) se déroule en Égypte, beaucoup prédisent un fiasco de plus. Le scepticisme sur la capacité des États à prendre des décisions et à parvenir à des accords pour tenter d’éviter la catastrophe domine. En bientôt trente ans[1], les nations ne sont pas parvenues à inverser la tendance.

« On espérait que tout irait bien, mais il n’y a rien de bon. »[2]. Les attentes déçues du peuple d’Israël du temps de Jérémie font écho à la situation actuelle. À l’image de Jérémie que Dieu a institué « prophète des nations[3] » et dont le message renvoie à l’actualité nationale et internationale de son époque, les experts du GIEC multiplient les rapports et les déclarations. Mais rien n’y fait ou si peu…

Sur l’antenne de la RTS, un[4] de ces experts plaidait en faveur du rôle de ces « minorités déterminées » qui font la différence dans les grands changements sociaux observés au cours de l’histoire. Car si la masse a tendance à ne rien faire, il existe toujours un « reste » qui continue d’y croire.

Croire et faire confiance au Seigneur est précisément la bienheureuse attitude que Jérémie souligne dans le marasme ambiant de son temps. La personne qui met sa confiance au bon endroit est « comme un arbre planté près des eaux, qui étend ses racines vers le cours d'eau : il ne voit pas venir la chaleur et son feuillage reste verdoyant ; dans l'année de la sécheresse, il est sans inquiétude et il ne cesse de porter du fruit.[5] »

[1] C’est en 1992 que les dirigeants politiques ont initié une politique de « partenariat mondial » de lutte contre le réchauffement de la planète lors du sommet de la Terre à Rio.

[2] Jérémie 8, 15

[3] Jérémie 1, 5

[4] François Gemenne

[5] Jérémie 17, 8

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