Des traces de liberté…
C’est à cela, en effet, que vous avez été appelés, parce que le Christ lui-même a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces... (1 Pierre 2, 21)
La révolte gronde un peu partout. La protestation enfle et les manifestations de masse se répètent semaine après semaine. Notre monde est dans le pétrin et nous en souffrons tous à des degrés très divers. La pandémie de coronavirus, les mesures sanitaires et les restrictions de nos libertés exacerbent ce tumulte des peuples. Sans compter le déferlement de haine et de méchanceté qui envahit les réseaux sociaux.
Face aux vents contraires et aux épreuves du temps présent, l’apôtre Pierre encourage les croyants dispersés du premier siècle à croître dans la maturité du Christ en rejetant « toute malfaisance et toute ruse, l’hypocrisie, l’envie et toute médisance. »[1] Il prône même la soumission aux institutions humaines ![2]
Le chrétien est un être humain comme un autre. Pourtant, il répond à un appel qui le fait sortir des ténèbres de ses enfermements pour percevoir l’étonnante lumière du Christ. Un peu comme on sort du brouillard pour parvenir au rayonnement lumineux du soleil. Il y découvre une trace laissée par Jésus-Christ et se décide à la suivre. Mais voilà, cette trace n’est pas des plus faciles car elle ne suit pas la pente douce de la méchanceté et de ses propres penchants égoïstes.
« Il ne proférait pas de menaces, mais il s’en remettait à celui qui juge justement. »[3] écrit Pierre. La liberté du chrétien est donc indéniable. Il est libre de réaliser de belles œuvres et d’avoir une belle conduite parmi les gens. En effet, l’apôtre précise : « Soyez des hommes libres, sans faire de la liberté un voile pour couvrir la malfaisance. »[4]
[1] 1 Pierre 2, 1
[2] V. 13
[3] V. 23
[4] V. 16