Espérance de la guérison

« Après le coucher du soleil, tous ceux qui avaient des malades atteints de divers maux les lui amenèrent. Il les guérissait en imposant les mains à chacun d’eux. » (Luc 4, 40)

Selon le calendrier juif, le jour nouveau commence dès le coucher du soleil. Ainsi les restrictions liées au sabbat sont levées et les gens peuvent vaquer à leurs occupations. Dans le texte ci-dessus, les habitants de Capernaüm ne tergiversent pas longtemps et apportent à Jésus leurs malades. Faisant fi de l’obscurité croissante, ils ont foi en ce jour nouveau dont Jésus est l’annonciateur.

La maladie n’atteint pas uniquement l’individu qui en souffre, mais les proches voient leur vie chamboulée également. La charge que cela représente est parfois (trop) lourde et il est nécessaire de pouvoir passer le relai à d’autres en cherchant un soutien extérieur. L’espoir pousse à trouver de l’aide en vue d’une guérison.

Divers maux peuvent porter atteinte à l’intégrité humaine. La maladie qu’elle soit mentale ou physique est aussi spirituelle. Elle remet en question le sens de l’existence, sa fragilité et sa finitude. Elle vient comme obscurcir la vie. Elle requiert par conséquent des soins complets et une approche holistique.

Comme à Capernaüm autrefois, il est toujours possible d’amener nos malades, à la nuit tombante, vers Celui qui est porteur de l’espérance d’un jour nouveau. Qu’importent les ténèbres qui nous environnent, déposons sans attendre devant le Fils de Dieu celles et ceux qui souffrent et dont nous portons le fardeau. Il est celui qui pose sa main avec puissance pour guérir et ouvrir un chemin.

Car dès à présent, un jour nouveau commence…

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