Habillage…
« Si Dieu habille ainsi l’herbe des champs qui est là aujourd’hui et demain sera jetée au four, ne le fera-t-il pas à bien plus forte raison pour vous, gens de peu de foi ? » (Matthieu 6, 30)
La beauté et la grâce ne sont pas l’apanage de l’espèce humaine. Avant elle, la nature révèle la sensibilité et le goût inimitable du Créateur. L’apôtre Paul écrit à ce propos : « …depuis que Dieu a créé le monde, ses qualités invisibles, c'est-à-dire sa puissance éternelle et sa nature divine, se voient fort bien quand on considère ses œuvres. Les humains sont donc inexcusables ! Ils connaissent Dieu, mais ils ne l'honorent pas et ils ne le reconnaissent pas comme Dieu. Au contraire, leurs pensées sont devenues stupides et leur cœur insensé a été plongé dans l'obscurité. Ils se prétendent sages mais ils sont fous ! »[1]
En adorant la création plutôt que le Créateur, en s’inquiétant de leur apparence alors qu’ils peuvent faire confiance à l’Auteur de l’œuvre, les humains sont plongés dans l’obscurité. Car l’image, le visible dissimule l’invisible. Voir derrière la beauté d’une fleur Celui qui l’a habillée si gracieusement, réclame un autre regard. Se tourner vers Dieu dans la confiance, c’est faire demi-tour pour devenir comme des enfants et évoluer vers l’humilité.[2]
Pour changer de regard sur soi et sur les choses et recevoir la clarté d’en haut, il suffit de s’ouvrir à plus grand que soi !
[1] Romains 1, 20-22
[2] Matthieu 18, 3