Justice et paix

« En ses jours, le juste fleurira, et la paix abondera jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de lune. » (Psaume 72, 7)

Le 24 février dernier, une année jour pour jour après l’invasion russe de l’Ukraine, les Églises de notre pays ont invité la population à prier pour la paix lors de différentes célébrations organisées çà et là. À l’église rouge de Neuchâtel, les participant.e.s ont reçu un bulbe de Jacinthe à planter. Il symbolise l’espoir de voir enfin la paix refleurir sur la terre d’Ukraine comme partout où la guerre fait rage.

Une prière, un silence, un geste, une fleur, cela peut paraître insignifiant face aux horreurs de la guerre. C’est pourtant la seule manière de résister à une logique de confrontation et d’opposition qui tend à s’imposer partout.

Le psaume 72 est une prière de Salomon, roi d’Israël. Cette supplique commence avec ces mots : « O Dieu, donne au roi tes jugements, au fils du roi ta justice ! » La mission d’Israël et de son roi était d’être lumière des nations en exerçant l’équité et la justice, en se souciant du faible et du pauvre, en luttant contre l’oppression et la violence. Malheureusement, ceux-ci ont si souvent failli.

Aujourd’hui encore, par nos prières, nous demandons que se manifeste le Témoin véritable, Jésus-Christ, « le souverain unique, la source du bonheur, le roi des rois et le Seigneur des seigneurs. »[1]

Non, la violence meurtrière n’est pas une fatalité et il est de notre devoir de la combattre en nous préparant à être porteurs de réconciliation en recherchant la droiture, l'attachement à Dieu, la foi, l'amour, la persévérance et la douceur.

« Dieu vivant, nous sommes parfois étrangers sur la terre, déconcertés par les violences, les duretés d’oppositions. Prépare-nous à être porteurs de réconciliation là où tu nous places, jusqu’à ce que se lève une espérance de paix parmi les humains. (Prière de Taizé)

[1] 1 Timothée 6, 11-16

Précédent
Précédent

Pluie battante

Suivant
Suivant

Coopération