La sagesse avant tout
« …avant que les montagnes soient en place, avant les collines j’ai été mise au monde. » (Proverbes 8, 25)
Avec le cycle des saisons, nous avons la démonstration d’une nature où la vie se renouvelle selon un processus d’une sagesse remarquable. Entre continuité et alternance, stabilité et changement, le cycle de la vie se déroule inlassablement.
L’observation de la nature, son évolution aussi, sont une merveilleuse porte d’entrée vers cette Sagesse qui nous précède. Dans sa lettre aux chrétiens de Rome, Paul affirme ainsi que l’intelligence humaine est capable de discerner dans ses ouvrages, l’Invisible, sa divinité et sa puissance éternelle.[1] Et il conclut : Les humains sont donc inexcusables de ne pas faire confiance à la puissance bienveillante de l’Amour.
La sagesse de l’Amour qui créa la vie existait avant nous et continuera d’exister après nous. Si le développement et l’activité de l’espèce humaine menacent aujourd’hui les écosystèmes de la terre, cela signifie que les êtres humains manquent encore singulièrement de sagesse. Alors que celle-ci est précisément à leur portée.
Dans sa présentation du livre des Proverbes, la Sagesse s’exprime comme le principe à l’origine de la terre. Néanmoins, elle trouve aussi sa demeure dans l’esprit humain avisé. Elle sait y trouver la connaissance de la réflexion.[2]
En rejetant toute suffisance, l’arrogance et l’orgueil de se croire « maîtres du monde », il est possible à tous les chercheurs de trouver la Sagesse. Il suffit d’ouvrir les yeux neufs et sans prétention d’un enfant capable de s’émerveiller et de (ré)apprendre humblement à marcher sur la terre.
[1] Romains 1, 20
[2] Proverbes 8, 12