Luminaires éteints

« À la vue de l’étoile, ils éprouvèrent une très grande joie. » (Matthieu 2, 10)

À une époque où l’éclairage public, les sapins illuminés, les guirlandes lumineuses, les vitrines éclairées et autres décorations scintillantes se font rares, d’aucuns se plaindront que l’esprit de Noël en prend un sacré coup. Vraiment ?

Il est vrai que les luminaires et autres illuminations ont le mérite de chasser l’obscurité qui nous envahit à cette période de l’année et de faire reculer la nuit. Pourtant, si l’on parle aujourd’hui de « pollution lumineuse », c’est aussi parce que l’Occident prospère a abusé de ses ressources en consommant à l’excès, particulièrement à Noël !

Sobriété, simplicité et économie d’énergie sont non seulement d’actualité, mais cela pourrait possiblement nous ramener au véritable « esprit de Noël ».

La joie authentique de ces savants d’un autre temps à la vue de l’étoile observée depuis leur lointain Orient, nous rappelle que le Créateur de l’univers met devant nos yeux mille et une merveilles qui disent la « bonté profonde de notre Dieu : grâce à elle nous a visités l’astre levant venu d’en haut. Il est apparu à ceux qui se trouvent dans les ténèbres et l’ombre de la mort, afin de guider nos pas sur la route de la paix. » [1]

Saurons-nous reconnaître l’expression du Père plein de bonté derrière chaque trait, chaque couleur de la terre, chaque morceau de vie battant au rythme du ciel ? Saurons-nous croire à l’Artisan, au Sculpteur d’une si belle terre, à la signature de l’Artiste ?[2]

Ce faisant, notre voyage nous conduira immanquablement à l’enfant de Noël, Jésus le Christ.

[1] Luc 1, 78-79

[2] Extraits d’un post Instagram

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