Tenir debout

« Le Seigneur soutient toutes les personnes qui sont tombées, il remet debout tous ceux qui fléchissent. » (Psaume 145, 14)

La posture debout n’est pas donnée à la naissance. Il faut au petit d’homme patience et persévérance pour que son corps se dresse et se tienne en équilibre. La chute participe de cet apprentissage. Le soutien et la main tendue des « grandes » personnes sont les bienvenus. Ces aides ne permettent toutefois pas de se substituer au développement interne des facultés de l’enfant.

Pour se remettre debout après une chute, les petits comme les grands, les jeunes comme les vieux, doivent faire preuve de courage et de ténacité. Le récit d’un homme âgé ayant fait l’expérience de plusieurs chutes est révélateur. Il s’agit d’admettre ses limites et la réalité de son état pour à partir de là trouver la technique et les ressources pour se redresser.

Le corps que nous recevons à la naissance ne peut se tenir debout sans cette confiance fondamentale qui nous pousse à essayer et essayer encore.

La foi du psalmiste n’est donc pas utopique. Le soutien et le secours du Seigneur n’ont rien de magique ou d’automatique. Son action pour redresser les personnes qui sont tombées et celles qui fléchissent est bien réelle dans le sens qu’Il leur donne les ressources. À elles de les mettre en œuvre en n’omettant pas de recevoir le don de l’aide d’autrui.

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