Tester la foi

…sachant que le test auquel votre foi est soumise produit de l’endurance. (Jacques 1, 3)

Tout le monde aspire à la fin des restrictions sanitaires. L’épreuve de la pandémie qui sévit depuis deux ans a eu un impact sur l’humanité tout autour de la terre. Les tests à large échelle, le port du masque, les mesures de quarantaine et d’isolement, la vaccination plus ou moins obligatoire, les restrictions d’accès aux non vaccinés sont quelques-unes des mesures choisies par les autorités. Décriées par certains, acceptées par d’autres, la société a été soumise à de fortes tensions et tend à se déliter.

Face aux difficultés diverses (inégalités, oppressions, persécutions, maladies, pauvretés) auxquelles les chrétiens dispersés du premier siècle devaient faire face, Jacques écrit dans la lettre qu’il leur adresse : « Heureux l’homme qui endure l’épreuve ! Parce que, une fois testé, il recevra la couronne de la vie… »[1] Quel toupet ! Comment peut-il dire à ses frères et sœurs éprouvés de « prendre de très bon cœur » et de se réjouir des diverses épreuves qu’ils peuvent rencontrer ?

Comme « serviteur de Dieu et du Seigneur Jésus-Christ », Jacques a lui-même découvert que ces « tentations » sont passagères. À la suite du Christ, son disciple voit sa foi se déployer et s’affermir dans l’épreuve. Les tentations, les accusations fausses, les coups portés, la condamnation à mort et la mort même n’ont pas fait succomber l’amour de Dieu. Bien plus, dans Son amour, Dieu a ressuscité Jésus-Christ. L’amour est sorti vainqueur !

Qu’en sera-t-il après la pandémie ? Est-ce que cette épreuve – également pour la foi des chrétiens – produira-t-elle l’endurance, la persévérance et la constance de l’amour de Dieu ? On peut l’espérer et le croire en priant cette prière de François d’Assise :

Seigneur, fais de moi un instrument de ta paix,
Là où est la haine, que je mette l’amour.
Là où est l’offense, que je mette le pardon.
Là où est la discorde, que je mette l’union.
Là où est l’erreur, que je mette la vérité.
Là où est le doute, que je mette la foi.
Là où est le désespoir, que je mette l’espérance.
Là où sont les ténèbres, que je mette la lumière.
Là où est la tristesse, que je mette la joie.

[1] Jacques 1, 12

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