Une voie nouvelle et vivante!
Nous avons là une voie nouvelle et vivante, qu’il a inaugurée à travers le voile, c’est-à-dire par son humanité. (Hébreux 10, 20)
Un homme de Nazareth né il y a plus de deux mille ans est devenu le pionnier d’une « voie nouvelle et vivante. » Son passage de la mort à la vie a ouvert une route qui s’offre à l’humanité entière comme chemin de réconciliation vers une fraternité possible. Croire que cet homme est le chemin vers Dieu, avoir confiance que l’Amour est la seule réponse à la haine, que tendre l’autre joue est une manière de résister activement au mal est toujours encore une voie possible.
Choisir de suivre cette chaussée joyeuse qui se nomme Jésus-Christ n’est pas de tout repos mais au combien profitable et vivifiante. Elle est promesse d’une vie en plénitude par l’acceptation d’une humanité fragile et forte à la fois, perdue et retrouvée, séparée et finalement réunie.
Engagé sur cette voie, il arrive que l’humain hésite, s’arrête. La traversée était-elle possible ? Puis-je continuer de croire en dépit de vents contraires ? Et si la route devient glissante et que la progression est dangereuse ?
L’auteur de la lettre aux Hébreux conclut ce chapitre avec une ferme assurance : « Nous ne sommes pas de ces personnes qui retournent en arrière et qui vont à leur perte. Nous sommes de ceux qui ont la foi et qui sont sur la voie du salut.[1] »
Pareille affirmation n’est-elle pas prétentieuse ? Sans doute pas si l’on regarde à Jésus, le Vivant. En effet, il est notre « grand prêtre », celui qui nous ouvre la voie et est capable « de compatir à nos faiblesses. » Car « il a été éprouvé en tous points » comme nous, mais sans manquer le but. « Avançons donc avec pleine assurance vers le trône de la grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour un secours en temps voulu.[2] »
[1] Hébreux 10, 39 (Parole de Vie)
[2] Hébreux 4, 15-16 (TOB)